L’EMDR est un outil thérapeutique qui permet de retraiter les traumatismes. Il se base sur le fonctionnement du cerveau. Quand celui-ci fonctionne normalement, il traite les émotions douloureuses qui accompagnent certains souvenirs et les désactive. Cependant, il arrive qu’un évènement douloureux (séparation, abandon, deuil, perte d’emploi, agression, etc.…) laisse une trace dans le cerveau et réactive des images (phénomènes de Flash-back), des pensées, des émotions, des sensations liées à l’événement. Cette charge émotionnelle peut être aussi puissante que lors de la première exposition, sans que l’on puisse contrôler les réactions de son corps, de son esprit ; enfin il est possible que l’on ne fasse plus le lien avec l’événement d’origine.

Principe : en débloquant le souvenir traumatique, l’EMDR permet donc au cerveau de « digérer » l’infirmation stockée, ce qui entraîne une disparition des sensations négatives, des émotions pénibles et des sentiments de culpabilité, de dévalorisation qui les accompagnent.

Après la séance d’EMDR, le système de traitement de l’information du cerveau est rétabli, ce qui permet donc d’agir différemment dans l’avenir.

Avant de pratiquer l’EMDR, des séances préparatoires sont nécessaires, elles permettent au praticien d’évaluer la pertinence de l’EMDR mais aussi les cibles à traiter.

Depuis sa création, l’EMDR a bénéficié de nombreuses recherches qui ont permis d’établir son efficacité, et sa rapidité d’action (70% des traumatismes sont traités en 3 séances). Elle est reconnue par l’Organisation Mondial de la Santé comme la thérapie la plus efficace pour le traitement du syndrome de stress post traumatique.

L’EMDR est aussi efficace sur le traitement de troubles anxieux de manière générale :  des phobies, des troubles paniques, de l’anxiété généralisée ainsi que sur les problématiques d’estime de soi, de confiance en soi, d’anxiété de performance (peur démesurée de l’échec ou de faible performance), de dysmorphie corporelle (la crainte obsédante d’être mal formé ou la préoccupation démesurée pour un défaut parfois très léger ou même imaginaire du corps).

En tant que méthode de psychothérapie, l’EMDR doit être pratiquée par un médecin ou un psychologue, formés par l’une des deux associations reconnues en France (EFPE, IFEMDR).

Elles se basent sur l’observation du lien entre les pensées, les émotions et des comportements. Celles-ci représentent un ensemble de méthodes et techniques qui traitent des problèmes psychologiques au travers de l’apprentissage de nouveaux comportements et de nouveaux modes de penser et de ressentir.

Elles mettent l’accent sur la méthode expérimentale pour comprendre et modifier les comportements ainsi que les pensées et émotions qui y sont associées.

C’est le courant psychothérapeutique le mieux validé par la recherche. En effet il y a de nombreuses recherches contrôlées pour comprendre et apaiser les troubles psychologiques du patient. Les TCC sont donc continuellement améliorées en fonction des résultats de ces recherches.

Il y 3 composantes en TCC :

1. Comportementale ;
2. Cognitive ;
3. Émotionnelle.

En abrégé on peut donc utiliser « TCC» ou «TCCE».  L’efficacité des TCC reconnue par la .( Haute autorité de santé)

Composante Cognitive

La composante cognitive cible les erreurs dans la manière dont un individu traite l’information perçue. Il s’agit donc pour le thérapeute de rendre le patient conscient de l’aspect très subjectif (personnel) de ce que les situations vécues suscitent en lui.

Pour ce faire, le thérapeute va alors apprendre au patient à repérer ce qu’il se dit dans différentes situations difficiles afin d’identifier le type d’erreurs qui contribuent à filtrer les éléments perçus. Le travail va porter sur le repérage des croyances profondes de l’individu sur lui, les autres et le monde.

Composante Comportementale

L’objectif de cette composante est de modifier les comportements observables (verbaux ou moteurs).

Composante Emotionnelle

Les comportements, les pensées et les émotions sont en interaction constante. Les émotions qui traversent l’individu favorisent certaines réponses comportementales au détriment d’autres.

La composante émotionnelle est abordée par le biais d’un travail spécifique. En effet, ce travail porte sur les capacités à repérer et tolérer les émotions difficiles. La capacité à identifier explicitement les émotions favorise quant à elle la possibilité de mettre en place des réponses stratégiques. Ces réponses constituent donc des réponses comportementales plus fonctionnelles que les réponses automatiques.

Les Schémas Précoces Inadaptés (SPI) s’élaborent au cours de l’enfance et/ou de l’adolescence. Elles continuent ensuite à s’enrichir tout au long des expériences de la vie. Même s’ils sont inappropriés, s’ils ne servent plus à rien ou sont même nuisibles… En fait, la personne adulte qui fait l’expérience de l’activation d’un de ses schémas, vit cette expérience émotionnelle d’une façon semblable à ce qu’elle a vécu lors de l’élaboration de son schéma. Il est question ici de continuité cognitive, de vision stable de soi-même et du monde, même si celle-ci est en fait imprécise ou erronée.

Les schémas peuvent être positifs ou négatifs, adaptés ou inadaptés. La psychothérapie centrée sur les schémas s’intéresse aux schémas qui sont inadaptés. Il est question de l’interprétation distortionnée de la réalité qu’a la personne.

Tout d’abord, la thérapie systémique ne cherche pas à aborder les gens seulement au niveau individuel. Ce fut l’objet des premières formes de thérapie. Elle vise plutôt une compréhension globale portant sur les interactions de groupes et les caractéristiques du système dans lequel elles vivent. Ces thérapies examinent donc les troubles psychologiques et comportementaux du membre d’un groupe comme un symptôme du dysfonctionnement du dit groupe (généralement la famille).

Les psychothérapies d’inspiration systémiques peuvent être individuelles ou familiales. À ce sujet, la thérapie systémique individuelle (thérapie brève de Palo Alto), diffère de la thérapie familiale dans le traitement. Elle a mis en évidence qu’il n’est pas nécessaire de convoquer tout le groupe pour opérer un changement. Elle affirme donc qu’il est possible de modifier unilatéralement ses relations avec les autres membres du groupe, ce qui peut avoir un effet sur le fonctionnement du groupe.

Elle peut être définie comme : »l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions » (Gabe et Haidt 2005 p103).

On peut donc augmenter les émotions positives et que cette approche est la meilleure prévention contre la dépression et l’anxiété. C’est aussi une méthode efficace pour devenir acteur de sa vie et lui donner le sens que l’on espère.

La psychologie positive s’intéresse aux émotions positives momentanées : joie, plaisir, contentement, sérénité, espoir et extase. Mais aussi et surtout aux traits de personnalité positifs, comme les forces et les vertus de l’individu que sont par exemple le courage, la perspective, l’intégrité, l’équité ou la loyauté.

Elle permet donc d’éclairer une personne sur ses ressources, de mettre en relief « les défenses matures » de l’individu comme l’humour, la résilience, l’altruisme.